ORI Mémoire fragmentée, tome 2 – AutoEdition – Michaël Mejean

DYNAMIQUE – PSYCHOLOGIQUE – EXPLOSIF

L’humain et l’animal le plus intelligent de la terre mais en contrepartie, c’est aussi ce qui fait de lui l’être vivant le plus égoïste ou le plus dénué de pitié […]

Ori se retrouve prisonnier, comment en est-il arrivé là ? Mais est-ce bien ORI ? Où se trouve Mike, lui qui a tout quitté pour suivre son instinct ?

UN RECIT QUI PREND DE LA VITESSE

On retrouve ORI fidèle à lui même dans une posture différente, ses souvenirs refont surface et son humanité pointe le bout de son nez, mais parviendra-t-il à recouvrir tous ses souvenirs ? Les rôles s’inversent et le voile se lève sur le lien qui l’unit à Mike, qui a désormais un rôle plus précis. J’ai aimé ses nouvelles « missions », son nouveau lui. De nouveaux personnages entrent en scène (la police des polices), d’autres revêtent un masque plus violent (Johnson), d’autres encore s’avèrent moins présents (Alain). L’histoire évolue, prend de la vitesse, gagne en intensité et joue avec les émotions du lecteur. C’est moins sentimentale que le premier et pourtant on est tout autant épris de cet anti-héro qu’on apprécie autant qu’on déteste.

UNE ECRITURE QUI A MURI

Les combats sont plus denses, l’étendue des pouvoirs d’ORI est davantage exploitée par la plume de l’auteur et même les dialogues sont plus travaillés, je les ai trouvé plus réaliste qu’auparavant.

A n’en pas douter, cette suite a été mûrie et réfléchie pour assouvir les questions en suspens du premier volet. Je ne m’attendais pas forcément à ces révélations et ses revirements de situation. J’ai été agréablement surprise du point de vue de la forme, même si encore une fois et malgré des pauses, j’ai trouvé les chapitres un peu longs. J’aurais préféré que les chapitres ne proposent qu’un seul ou deux points de vue narrateur pour éviter que mon cerveau parte dans tous les états d’esprits.

La couverture est toujours aussi intéressante, on retrouve deux larmes de sang qui font bien échos au récit, avec au fond, entourant le personnage, une fumée noire, élément clé également. Un visuel recherché et qui rend bien hommage à « Ori, mémoire fragmentée ».

♥ En bref, ORI a démarré avec du potentiel et quelques notes d’écriture qui m’avaient freinée mais la suite a bien été pensée et laisse le lecteur méditer sur le final.

**** Découvrez ma chronique sur le premier volume ici : ORI, Mémoire Fragmentée T1 – Autoédition – Michaël Mejean 🙂

Encore une fois Merci à Michaël Mejean pour sa confiance 🙂

NOMBRE DE PAGES : 185
TRADUCTION : NA
ILLUSTRATION COUVERTURE : Pauline Ragni
PUBLICATION : Janvier 2022
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